Acerca:

jueves, 30 de mayo de 2013

"LOS HIJOS DE BENKOS"

 
HOLLYWOODOO FILMS 

PRESENTA:
"LOS HIJOS DE BENKOS"





Este documental esta dedicado a la cultura africana en
Colombia, vista y contada a través del prisma de la su
música. Los ritmos tradicionales nos envían al pasado,
a los ancestros y al África; la música moderna tocada
por los jóvenes nos trae al presente, frente a un país
"pluri etnico y multicultural" lleno de
contradicciones.

En toda la costa caribe colombiana, los tambores
africanos resuenan desde el tiempo de la colonia.
Primero hubo la Cumbia y el Bullerengue, ritmos
africanos traídos por los esclavos. Después llego el
Son, venido de Cuba y que llego a Colombia hacia 1920. El Son se arraigo en la tradición
afro-colombiana mas profunda : la de los descendientes
de los negros cimarrones que se rebelaron contra la
esclavitud.

En Palenque de San Basilio, pueblo cimarrón fundado en
el siglo XVI, el SEXTETO TABALA (que significa
"tambores de guerra" en créole afro-colombiano) toca
el "Son Palenquero" desde hace mas de 50 años.


Pero la historia de Palenque no se para : del tronco
de la tradición crecen rápidamente las ramas de la
modernidad. Hoy, los negros cimarrones de Palenque
migran hacia las grandes ciudades vecinas ( Cartagena,
Barranquilla), buscando un futuro mejor. Es en
Cartagena, ciudad colonial que fue uno de los mas
grandes puertos negreros, que nació la nueva música
afro-colombiana : la Champeta, mezcla tórrida de
Soukous africano, des ritmos colombianos y de
influencias caribeñas ( Socca, Calypso, reggae...).

Música exclusiva de los pobres y desheredados de la
ciudad, la Champeta a impuesto una nueva modernidad.
Salsa y Son Cubano pasaron al olvido; la música
africana fue el detonador de un extraordinario
movimiento musical, despertando el fuego de la memoria
ancestral.

Lejos de las grandes casas disqueras de la capital,
algunos campesinos negros construyeron las bases del
movimiento musical de la Champeta. En búsqueda de
estrellas baratas, emplearon a la juventud local, los
muchachos de las pandillas callejeras para grabar los
éxitos del soukous criollo : vendedores de esquina o
aventureros de todo tipo, ellos cantan la vida
cotidiana de su barrio sobre los ritmos de moda en el
Zaire o en Nigeria.

Los reyes de la Champeta no tienen palacio, los
recovecos de su reino, son las playas y las calles de
Cartagena. Ellos son reyes de una Colombia marginal,
que muchos colombianos ignoran o desconocen : la
Colombia Africana.




LES FILMS DU VILLAGE

  Presents :

" BENKOS' SONS"







Ce film est consacré à la culture africaine en
Colombie, vue et racontée à travers le prisme de leur
musique. Les rythmes traditionnels nous renvoient au
passé, aux ancêtres et aux liens avec l'Afrique; la
musique moderne jouée par les jeunes, nous ramène au
présent, face à un pays "pluri-ethnique et
multiculturel" plein de contradictions.

Sur toute la côte caraïbe colombienne, les tambours
africains résonnent depuis le temps de la colonie.
D’abord il y a eu La Cumbia et le Bullerengue, rythmes
africains ramenés par les esclaves au temps de la
colonie. Ensuite il y eut le Son, musique venue de Cuba qui est arrivée en Colombie vers 1920. 

Il s'est enraciné dans la tradition
afro-colombienne la plus profonde : celle des
descendants des noirs marrons qui fuyaient
l'esclavage. À Palenque de San Basilio, village marron
fondé au XVI° siècle, le SEXTETO TABALA (qui signifie
"tambours de guerre" en créole afro-colombien) joue du
"Son Palenquero" depuis plus de 50 ans.


Mais l'histoire de Palenque ne s'arrête pas là : du
tronc de la tradition poussent a toute allure les
branches de la modernité. Aujourd'hui, les noirs
marrons de Palenque inondent les grandes villes
voisines ( Carthagène, Barranquilla) à la recherche
d'un avenir meilleur. C'est à Carthagène, cité
coloniale qui fut l'un plus grands ports de
l'esclavage, qu'est née la nouvelle musique des noirs
colombiens : la Champeta, mélange torride de Soukous
Zaïrois, de rythmes afro colombiens et d'influences
caraïbéennes ( Socca, Calypso, reggae...).




Musique exclusive des pauvres et déshérités de la
ville, la Champeta a tout balayé sur son passage.
Salsa et Son Cubain passèrent aux oubliettes; la
musique africaine fut le détonateur d'un
extraordinaire mouvement musical, réveillant le feu
d'une mémoire ancestrale enfouie.

Loin des grandes maisons de disques de la capitale,
quelques paysans noirs fraîchement débarqués en ville
ont jeté les bases du mouvement musical de la
Champeta. A la recherche de stars bon marché, ils ont
puisé dans le réservoir de la jeunesse locale désœuvré
pour enregistrer les succès du Soukous créole : caïds
des rues ou vendeurs à la sauvette, ils chantent tous
la vie quotidienne de leur barrio sur des rythmes en
vogue au Zaïre où au Nigeria.

Les rois de la Champeta n'ont pas de palais, les cours
de leurs royaume, ce sont les plages et les rues de
Carthagène. Ils sont rois dans une autre Colombie
marginale, laissée de côté, que même les Colombiens
ignorent : la Colombie Africaine.





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