Acerca:
jueves, 8 de mayo de 2014
jueves, 6 de junio de 2013
"FIVE CENTURIES OF SOLITUDE"
Timing 52`
Sound estéréo
Producer Afriki Projection, Palenque Records, Absynthe
Diffusion CFI, TV5 Afrique
Award
Prix de l’UMOA au Fespaco 2001 Amiens 2000,
Média Nord-Sud 2001, Pan African Film Festival 2001, Images d’ailleurs 2001
Directors : Sidiki Bakaba et Blaise Ndjehoya
Camera et direction de Photographie : Lucas Silva
In the realm of the celebration of the 150 years of the second abolishment of slavery by the French (Victor Scöelcher - 1848), two African directors bring out again the generic term of ci-marron by filming a forgotten Colombian community issued from "maronery" : the palenqueros.
One century and a half (1713) before the abolition of slavery in Colombia several black communities started a rebellion and acquired freedom by creating "Palenques", free villages settled between the mountains and the Atlantic and Pacific oceans. These revolts only ended in 1853, that is 5 years after the 2nd abolishment of slavery by the French. Today, the populations of this region, throughout their culture, which mixes traditions and creativity, are still the witnesses of the resistance against slavery,
In 1991, the Colombian government changed its Constitution and endowed the Indian and Afro-colombian minorities with specific rights : propriety rights and right to own the lands these minorities were occupying... In 1998, Juan de Dios Mosquera, leader of the "Ci-Marron National Movement" in Colombia, receives by the hands of the French Prime Minister the "Human Rights" award. During this occasion, writer and documentary filmmaker Blaise Ndjehoya and director and comedian from Ivory Coast, Sidiki Bakaba met Juan de Dios Mosquera and decided to do a documentary about the palenqueros and the pacific coast.
This Afro-colombian community is very specific, because it was isolated for more than five centuries and didn’t have any contacts and didn’t mix with the exterior. This, of course, makes the all question of the identity even more problematic.
In the same way that Spanish Jews forced to conversion reinvented their religion during Inquisition, the authors reveal the deep phenomena of acculturation that these afro-colombian populations deal with. They show how these palenqueros are working today in order to build again their African memory that was explicit in their religious cults, their traditional music, their arts and their techniques. This memory is the main cultural identification basis for a new Afro-colombian identification, claimed by the ci-marron movements.
FILM : "5 SIECLES DE SOLITUDE" , LES NOIRS MARRONS DE LA COTE PACIFIQUE COLOMBIENNE
Durée 52`
Son stéréo
Production Afriki Projection , Palenque Records, Absynthe
Diffusion CFI, TV5 Afrique
Récompense Prix de l’UMOA au Fespaco 2001
Directors : Sidiki Bakaba et Blaise Ndjehoya
Camera et direction de Photographie : Lucas Silva
Dans le cadre de la célébration du cent cinquantenaire de la 2ème abolition de l’esclavage par la France (Victor Schoëlcher - 1848), deux réalisateurs africains revisitent le terme générique de ci-marron en faisant découvrir une communauté colombienne oubliée issue du marronnage : les palenqueros.
C’est un siècle et demi (1713) avant l’abolition de l’esclavage en Colombie et ce jusqu’à 1853 (5 ans après la 2ème abolition en France), que des communautés noires se révoltent puis s’affranchissent en créant des "Palenques", villages libres entre montagnes et océans Atlantique et Pacifique. Ces populations portent aujourd’hui encore les témoignages du processus de résistance à l’esclavage au travers de leur culture ; mélange des traditions et de la créativité toujours vivantes dans cette région.
En 1991, le gouvernement colombien change sa Constitution et reconnaît les droits spécifiques des minorités indiennes et afro-colombiennes : droit de propriété et d’usufruit des terres qu’ils occupaient, inscription aux registres d’État Civil...
En 1998, Juan de Dios Mosquera, leader du "Mouvement National Ci-Marron" en Colombie, reçoit à Matignon le prix des Droits de l’Homme.
À cette occasion, l’écrivain et documentariste camerounais Blaise NDEHOYA, le réalisateur et comédien ivoirien Sidiki BAKABA, et le cineaste colombien Lucas SILVA, rencontrent Juan de Dios Mosquera et décident de filmer sous une forme documentaire les palenqueros de la côte pacifique. Cette population afro-colombienne a en effet ceci de spécifique qu’elle est isolée depuis près de cinq siècles des échanges et du brassage international caractéristiques de la côte atlantique, rendant ainsi encore plus prégnantes les problématiques d’identité et d’acculturation.
A la manière des juifs espagnols christianisés qui pendant l’Inquisition réinventèrent leur religion interdite, les auteurs mettent en lumière le profond phénomène d’acculturation qu’ont connu ces populations afro-colombiennes. Ils montrent comment ces palenqueros travaillent aujourd’hui à reconstruire la mémoire africaine qui s’était inscrite dans leurs cultes religieux, leurs musiques traditionnelles, leurs arts et leurs techniques. Cette mémoire constitue l’axe d’identification culturelle essentielle de la nouvelle afro-colombianité revendiquée par les mouvements ci-marrons.
Timing 52`
Sound estéréo
Producer Afriki Projection, Palenque Records, Absynthe
Diffusion CFI, TV5 Afrique
Award
Prix de l’UMOA au Fespaco 2001 Amiens 2000,
Média Nord-Sud 2001, Pan African Film Festival 2001, Images d’ailleurs 2001
Directors : Sidiki Bakaba et Blaise Ndjehoya
Camera et direction de Photographie : Lucas Silva
In the realm of the celebration of the 150 years of the second abolishment of slavery by the French (Victor Scöelcher - 1848), two African directors bring out again the generic term of ci-marron by filming a forgotten Colombian community issued from "maronery" : the palenqueros.
One century and a half (1713) before the abolition of slavery in Colombia several black communities started a rebellion and acquired freedom by creating "Palenques", free villages settled between the mountains and the Atlantic and Pacific oceans. These revolts only ended in 1853, that is 5 years after the 2nd abolishment of slavery by the French. Today, the populations of this region, throughout their culture, which mixes traditions and creativity, are still the witnesses of the resistance against slavery,
In 1991, the Colombian government changed its Constitution and endowed the Indian and Afro-colombian minorities with specific rights : propriety rights and right to own the lands these minorities were occupying... In 1998, Juan de Dios Mosquera, leader of the "Ci-Marron National Movement" in Colombia, receives by the hands of the French Prime Minister the "Human Rights" award. During this occasion, writer and documentary filmmaker Blaise Ndjehoya and director and comedian from Ivory Coast, Sidiki Bakaba met Juan de Dios Mosquera and decided to do a documentary about the palenqueros and the pacific coast.
This Afro-colombian community is very specific, because it was isolated for more than five centuries and didn’t have any contacts and didn’t mix with the exterior. This, of course, makes the all question of the identity even more problematic.
In the same way that Spanish Jews forced to conversion reinvented their religion during Inquisition, the authors reveal the deep phenomena of acculturation that these afro-colombian populations deal with. They show how these palenqueros are working today in order to build again their African memory that was explicit in their religious cults, their traditional music, their arts and their techniques. This memory is the main cultural identification basis for a new Afro-colombian identification, claimed by the ci-marron movements.
FILM : "5 SIECLES DE SOLITUDE" , LES NOIRS MARRONS DE LA COTE PACIFIQUE COLOMBIENNE
Durée 52`
Son stéréo
Production Afriki Projection , Palenque Records, Absynthe
Diffusion CFI, TV5 Afrique
Récompense Prix de l’UMOA au Fespaco 2001
Directors : Sidiki Bakaba et Blaise Ndjehoya
Camera et direction de Photographie : Lucas Silva
Dans le cadre de la célébration du cent cinquantenaire de la 2ème abolition de l’esclavage par la France (Victor Schoëlcher - 1848), deux réalisateurs africains revisitent le terme générique de ci-marron en faisant découvrir une communauté colombienne oubliée issue du marronnage : les palenqueros.
C’est un siècle et demi (1713) avant l’abolition de l’esclavage en Colombie et ce jusqu’à 1853 (5 ans après la 2ème abolition en France), que des communautés noires se révoltent puis s’affranchissent en créant des "Palenques", villages libres entre montagnes et océans Atlantique et Pacifique. Ces populations portent aujourd’hui encore les témoignages du processus de résistance à l’esclavage au travers de leur culture ; mélange des traditions et de la créativité toujours vivantes dans cette région.
En 1991, le gouvernement colombien change sa Constitution et reconnaît les droits spécifiques des minorités indiennes et afro-colombiennes : droit de propriété et d’usufruit des terres qu’ils occupaient, inscription aux registres d’État Civil...
En 1998, Juan de Dios Mosquera, leader du "Mouvement National Ci-Marron" en Colombie, reçoit à Matignon le prix des Droits de l’Homme.
À cette occasion, l’écrivain et documentariste camerounais Blaise NDEHOYA, le réalisateur et comédien ivoirien Sidiki BAKABA, et le cineaste colombien Lucas SILVA, rencontrent Juan de Dios Mosquera et décident de filmer sous une forme documentaire les palenqueros de la côte pacifique. Cette population afro-colombienne a en effet ceci de spécifique qu’elle est isolée depuis près de cinq siècles des échanges et du brassage international caractéristiques de la côte atlantique, rendant ainsi encore plus prégnantes les problématiques d’identité et d’acculturation.
A la manière des juifs espagnols christianisés qui pendant l’Inquisition réinventèrent leur religion interdite, les auteurs mettent en lumière le profond phénomène d’acculturation qu’ont connu ces populations afro-colombiennes. Ils montrent comment ces palenqueros travaillent aujourd’hui à reconstruire la mémoire africaine qui s’était inscrite dans leurs cultes religieux, leurs musiques traditionnelles, leurs arts et leurs techniques. Cette mémoire constitue l’axe d’identification culturelle essentielle de la nouvelle afro-colombianité revendiquée par les mouvements ci-marrons.
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jueves, 30 de mayo de 2013
"LOS REYES CRIOLLOS DE LA CHAMPETA"
HOLLYWOODOO FILMS / PALENQUE RECORDS
PRESENTA :
"LOS REYES CRIOLLOS DE LA CHAMPETA"
UN FILM DOCUMENTAL DE 30' REALIZADO POR
LUCAS SILVA ET SERGIO ARRIA ( COLOMBIA 1997 )
Este documental cuenta la historia de la CHAMPETA o TERAPIA CRIOLLA, uno de los generos musicales mas novedosos, desconocidos y marginales de Colombia y quiza de America Latina. Este movimiento musical que fusiona ritmos africanos como el Soukos del Zaire, la Mbaqanga de Sur-Africa y el Highlife de Ghana-Nigeria, con Ritmos del caribe Francofono y Anglofono ("Compas" Haitiano; Socca, Calypso y Reggae ), tiene su reino absoluto sobre los pies de los bailadores a lo largo de toda la Costa Atlantica Colombiana, desde Turbo hasta Riohacha.
Nacido en los barrios negros de Cartagena de Indias a finales de los años 70, y en poblaciones como Palenque de San Basilio
en particular, este ritmo Afro-colombiano popularizado por vendedores de pescado, emboladores y musicos autodidactas de origen popular, empieza actualmente a salir de su marginalidad para tomarse el pais entero con su cadencia antillana y colombiana.
El documental es un retrato de los artistas y discjockeys mas conocidos de la TERAPIA CRIOLLA, y del surgimiento de esta musica, que se asemeja bastante al nacimiento de otros generos como el Reggae.y el Rap, en Jamaica y Estados Unidos.
Uno de sus propositos es dar a conocer internacionalmente el talento de estos artistas, de esta gente humilde que construyó sola y sin ayuda de nadie toda la estructura necesaria para la produccion y divulgacion de su musica: casas disqueras independientes, estudios de grabacion, almacenes de discos...y todo un publico que renueva su apoyo a cada produccion musical.
Los ritmos
africanos de todo el mundo, fusionados con los ritmos de nuestro caribe
Colombiano, se dan cita en Cartagena para alternar con el nuevo vacile efectivo de la Terapia Criolla
"LOS HIJOS DE BENKOS"
HOLLYWOODOO FILMS
PRESENTA:
"LOS HIJOS DE BENKOS"
Este
documental esta dedicado a la cultura africana en
Colombia,
vista y contada a través del prisma de la su
música.
Los ritmos tradicionales nos envían al pasado,
a
los ancestros y al África; la música moderna tocada
por
los jóvenes nos trae al presente, frente a un país
"pluri
etnico y multicultural" lleno de
contradicciones.
En
toda la costa caribe colombiana, los tambores
africanos
resuenan desde el tiempo de la colonia.
Primero
hubo la Cumbia y el Bullerengue, ritmos
africanos
traídos por los esclavos. Después llego el
Son,
venido de Cuba y que llego a Colombia
hacia 1920. El Son se arraigo en la tradición
afro-colombiana
mas profunda : la de los descendientes
de
los negros cimarrones que se rebelaron contra la
esclavitud.
En
Palenque de San Basilio, pueblo cimarrón fundado en
el
siglo XVI, el SEXTETO TABALA (que significa
"tambores
de guerra" en créole afro-colombiano) toca
el
"Son Palenquero" desde hace mas de 50 años.
Pero
la historia de Palenque no se para : del tronco
de
la tradición crecen rápidamente las ramas de la
modernidad.
Hoy, los negros cimarrones de Palenque
migran
hacia las grandes ciudades vecinas ( Cartagena,
Barranquilla),
buscando un futuro mejor. Es en
Cartagena,
ciudad colonial que fue uno de los mas
grandes
puertos negreros, que nació la nueva música
afro-colombiana
: la Champeta, mezcla tórrida de
Soukous
africano, des ritmos colombianos y de
influencias
caribeñas ( Socca, Calypso, reggae...).
Música
exclusiva de los pobres y desheredados de la
ciudad,
la Champeta a impuesto una nueva modernidad.
Salsa
y Son Cubano pasaron al olvido; la música
africana
fue el detonador de un extraordinario
movimiento
musical, despertando el fuego de la memoria
ancestral.
Lejos
de las grandes casas disqueras de la capital,
algunos
campesinos negros construyeron las bases del
movimiento
musical de la Champeta. En búsqueda de
estrellas
baratas, emplearon a la juventud local, los
muchachos
de las pandillas callejeras para grabar los
éxitos
del soukous criollo : vendedores de esquina o
aventureros
de todo tipo, ellos cantan la vida
cotidiana
de su barrio sobre los ritmos de moda en el
Zaire
o en Nigeria.
Los
reyes de la Champeta no tienen palacio, los
recovecos
de su reino, son las playas y las calles de
Cartagena.
Ellos son reyes de una Colombia marginal,
que
muchos colombianos ignoran o desconocen : la
Colombia
Africana.
LES FILMS DU VILLAGE
Presents :
" BENKOS' SONS"
Ce
film est consacré à la culture africaine en
Colombie,
vue et racontée à travers le prisme de leur
musique.
Les rythmes traditionnels nous renvoient au
passé,
aux ancêtres et aux liens avec l'Afrique; la
musique
moderne jouée par les jeunes, nous ramène au
présent,
face à un pays "pluri-ethnique et
multiculturel"
plein de contradictions.
Sur
toute la côte caraïbe colombienne, les tambours
africains
résonnent depuis le temps de la colonie.
D’abord
il y a eu La Cumbia et le Bullerengue, rythmes
africains
ramenés par les esclaves au temps de la
colonie.
Ensuite il y eut le Son, musique
venue de Cuba qui est arrivée en Colombie vers 1920.
Il s'est enraciné dans la tradition
afro-colombienne
la plus profonde : celle des
descendants
des noirs marrons qui fuyaient
l'esclavage.
À Palenque de San Basilio, village marron
fondé
au XVI° siècle, le SEXTETO TABALA (qui signifie
"tambours
de guerre" en créole afro-colombien) joue du
"Son
Palenquero" depuis plus de 50 ans.
Mais
l'histoire de Palenque ne s'arrête pas là : du
tronc
de la tradition poussent a toute allure les
branches
de la modernité. Aujourd'hui, les noirs
marrons
de Palenque inondent les grandes villes
voisines
( Carthagène, Barranquilla) à la recherche
d'un
avenir meilleur. C'est à Carthagène, cité
coloniale
qui fut l'un plus grands ports de
l'esclavage,
qu'est née la nouvelle musique des noirs
colombiens
: la Champeta, mélange torride de Soukous
Zaïrois,
de rythmes afro colombiens et d'influences
caraïbéennes
( Socca, Calypso, reggae...).
Musique
exclusive des pauvres et déshérités de la
ville,
la Champeta a tout balayé sur son passage.
Salsa
et Son Cubain passèrent aux oubliettes; la
musique
africaine fut le détonateur d'un
extraordinaire
mouvement musical, réveillant le feu
d'une
mémoire ancestrale enfouie.
Loin
des grandes maisons de disques de la capitale,
quelques
paysans noirs fraîchement débarqués en ville
ont
jeté les bases du mouvement musical de la
Champeta.
A la recherche de stars bon marché, ils ont
puisé
dans le réservoir de la jeunesse locale désœuvré
pour
enregistrer les succès du Soukous créole : caïds
des
rues ou vendeurs à la sauvette, ils chantent tous
la
vie quotidienne de leur barrio sur des rythmes en
vogue
au Zaïre où au Nigeria.
Les
rois de la Champeta n'ont pas de palais, les cours
de
leurs royaume, ce sont les plages et les rues de
Carthagène.
Ils sont rois dans une autre Colombie
marginale,
laissée de côté, que même les Colombiens
ignorent
: la Colombie Africaine.
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