"FIVE CENTURIES OF SOLITUDE"
Timing 52`
Sound estéréo
Producer Afriki Projection, Palenque Records, Absynthe
Diffusion CFI, TV5 Afrique
Award
Prix de l’UMOA au Fespaco 2001 Amiens 2000,
Média Nord-Sud 2001, Pan African Film Festival 2001, Images d’ailleurs 2001
Directors : Sidiki Bakaba et Blaise Ndjehoya
Camera et direction de Photographie : Lucas Silva
In the realm of the celebration of the 150 years of the second abolishment of slavery by the French (Victor Scöelcher - 1848), two African directors bring out again the generic term of ci-marron by filming a forgotten Colombian community issued from "maronery" : the palenqueros.
One century and a half (1713) before the abolition of slavery in Colombia several black communities started a rebellion and acquired freedom by creating "Palenques", free villages settled between the mountains and the Atlantic and Pacific oceans. These revolts only ended in 1853, that is 5 years after the 2nd abolishment of slavery by the French. Today, the populations of this region, throughout their culture, which mixes traditions and creativity, are still the witnesses of the resistance against slavery,
In 1991, the Colombian government changed its Constitution and endowed the Indian and Afro-colombian minorities with specific rights : propriety rights and right to own the lands these minorities were occupying... In 1998, Juan de Dios Mosquera, leader of the "Ci-Marron National Movement" in Colombia, receives by the hands of the French Prime Minister the "Human Rights" award. During this occasion, writer and documentary filmmaker Blaise Ndjehoya and director and comedian from Ivory Coast, Sidiki Bakaba met Juan de Dios Mosquera and decided to do a documentary about the palenqueros and the pacific coast.
This Afro-colombian community is very specific, because it was isolated for more than five centuries and didn’t have any contacts and didn’t mix with the exterior. This, of course, makes the all question of the identity even more problematic.
In the same way that Spanish Jews forced to conversion reinvented their religion during Inquisition, the authors reveal the deep phenomena of acculturation that these afro-colombian populations deal with. They show how these palenqueros are working today in order to build again their African memory that was explicit in their religious cults, their traditional music, their arts and their techniques. This memory is the main cultural identification basis for a new Afro-colombian identification, claimed by the ci-marron movements.
FILM : "5 SIECLES DE SOLITUDE" , LES NOIRS MARRONS DE LA COTE PACIFIQUE COLOMBIENNE
Durée 52`
Son stéréo
Production Afriki Projection , Palenque Records, Absynthe
Diffusion CFI, TV5 Afrique
Récompense Prix de l’UMOA au Fespaco 2001
Directors : Sidiki Bakaba et Blaise Ndjehoya
Camera et direction de Photographie : Lucas Silva
Dans le cadre de la célébration du cent cinquantenaire de la 2ème abolition de l’esclavage par la France (Victor Schoëlcher - 1848), deux réalisateurs africains revisitent le terme générique de ci-marron en faisant découvrir une communauté colombienne oubliée issue du marronnage : les palenqueros.
C’est un siècle et demi (1713) avant l’abolition de l’esclavage en Colombie et ce jusqu’à 1853 (5 ans après la 2ème abolition en France), que des communautés noires se révoltent puis s’affranchissent en créant des "Palenques", villages libres entre montagnes et océans Atlantique et Pacifique. Ces populations portent aujourd’hui encore les témoignages du processus de résistance à l’esclavage au travers de leur culture ; mélange des traditions et de la créativité toujours vivantes dans cette région.
En 1991, le gouvernement colombien change sa Constitution et reconnaît les droits spécifiques des minorités indiennes et afro-colombiennes : droit de propriété et d’usufruit des terres qu’ils occupaient, inscription aux registres d’État Civil...
En 1998, Juan de Dios Mosquera, leader du "Mouvement National Ci-Marron" en Colombie, reçoit à Matignon le prix des Droits de l’Homme.
À cette occasion, l’écrivain et documentariste camerounais Blaise NDEHOYA, le réalisateur et comédien ivoirien Sidiki BAKABA, et le cineaste colombien Lucas SILVA, rencontrent Juan de Dios Mosquera et décident de filmer sous une forme documentaire les palenqueros de la côte pacifique. Cette population afro-colombienne a en effet ceci de spécifique qu’elle est isolée depuis près de cinq siècles des échanges et du brassage international caractéristiques de la côte atlantique, rendant ainsi encore plus prégnantes les problématiques d’identité et d’acculturation.
A la manière des juifs espagnols christianisés qui pendant l’Inquisition réinventèrent leur religion interdite, les auteurs mettent en lumière le profond phénomène d’acculturation qu’ont connu ces populations afro-colombiennes. Ils montrent comment ces palenqueros travaillent aujourd’hui à reconstruire la mémoire africaine qui s’était inscrite dans leurs cultes religieux, leurs musiques traditionnelles, leurs arts et leurs techniques. Cette mémoire constitue l’axe d’identification culturelle essentielle de la nouvelle afro-colombianité revendiquée par les mouvements ci-marrons.
Timing 52`
Sound estéréo
Producer Afriki Projection, Palenque Records, Absynthe
Diffusion CFI, TV5 Afrique
Award
Prix de l’UMOA au Fespaco 2001 Amiens 2000,
Média Nord-Sud 2001, Pan African Film Festival 2001, Images d’ailleurs 2001
Directors : Sidiki Bakaba et Blaise Ndjehoya
Camera et direction de Photographie : Lucas Silva
In the realm of the celebration of the 150 years of the second abolishment of slavery by the French (Victor Scöelcher - 1848), two African directors bring out again the generic term of ci-marron by filming a forgotten Colombian community issued from "maronery" : the palenqueros.
One century and a half (1713) before the abolition of slavery in Colombia several black communities started a rebellion and acquired freedom by creating "Palenques", free villages settled between the mountains and the Atlantic and Pacific oceans. These revolts only ended in 1853, that is 5 years after the 2nd abolishment of slavery by the French. Today, the populations of this region, throughout their culture, which mixes traditions and creativity, are still the witnesses of the resistance against slavery,
In 1991, the Colombian government changed its Constitution and endowed the Indian and Afro-colombian minorities with specific rights : propriety rights and right to own the lands these minorities were occupying... In 1998, Juan de Dios Mosquera, leader of the "Ci-Marron National Movement" in Colombia, receives by the hands of the French Prime Minister the "Human Rights" award. During this occasion, writer and documentary filmmaker Blaise Ndjehoya and director and comedian from Ivory Coast, Sidiki Bakaba met Juan de Dios Mosquera and decided to do a documentary about the palenqueros and the pacific coast.
This Afro-colombian community is very specific, because it was isolated for more than five centuries and didn’t have any contacts and didn’t mix with the exterior. This, of course, makes the all question of the identity even more problematic.
In the same way that Spanish Jews forced to conversion reinvented their religion during Inquisition, the authors reveal the deep phenomena of acculturation that these afro-colombian populations deal with. They show how these palenqueros are working today in order to build again their African memory that was explicit in their religious cults, their traditional music, their arts and their techniques. This memory is the main cultural identification basis for a new Afro-colombian identification, claimed by the ci-marron movements.
FILM : "5 SIECLES DE SOLITUDE" , LES NOIRS MARRONS DE LA COTE PACIFIQUE COLOMBIENNE
Durée 52`
Son stéréo
Production Afriki Projection , Palenque Records, Absynthe
Diffusion CFI, TV5 Afrique
Récompense Prix de l’UMOA au Fespaco 2001
Directors : Sidiki Bakaba et Blaise Ndjehoya
Camera et direction de Photographie : Lucas Silva
Dans le cadre de la célébration du cent cinquantenaire de la 2ème abolition de l’esclavage par la France (Victor Schoëlcher - 1848), deux réalisateurs africains revisitent le terme générique de ci-marron en faisant découvrir une communauté colombienne oubliée issue du marronnage : les palenqueros.
C’est un siècle et demi (1713) avant l’abolition de l’esclavage en Colombie et ce jusqu’à 1853 (5 ans après la 2ème abolition en France), que des communautés noires se révoltent puis s’affranchissent en créant des "Palenques", villages libres entre montagnes et océans Atlantique et Pacifique. Ces populations portent aujourd’hui encore les témoignages du processus de résistance à l’esclavage au travers de leur culture ; mélange des traditions et de la créativité toujours vivantes dans cette région.
En 1991, le gouvernement colombien change sa Constitution et reconnaît les droits spécifiques des minorités indiennes et afro-colombiennes : droit de propriété et d’usufruit des terres qu’ils occupaient, inscription aux registres d’État Civil...
En 1998, Juan de Dios Mosquera, leader du "Mouvement National Ci-Marron" en Colombie, reçoit à Matignon le prix des Droits de l’Homme.
À cette occasion, l’écrivain et documentariste camerounais Blaise NDEHOYA, le réalisateur et comédien ivoirien Sidiki BAKABA, et le cineaste colombien Lucas SILVA, rencontrent Juan de Dios Mosquera et décident de filmer sous une forme documentaire les palenqueros de la côte pacifique. Cette population afro-colombienne a en effet ceci de spécifique qu’elle est isolée depuis près de cinq siècles des échanges et du brassage international caractéristiques de la côte atlantique, rendant ainsi encore plus prégnantes les problématiques d’identité et d’acculturation.
A la manière des juifs espagnols christianisés qui pendant l’Inquisition réinventèrent leur religion interdite, les auteurs mettent en lumière le profond phénomène d’acculturation qu’ont connu ces populations afro-colombiennes. Ils montrent comment ces palenqueros travaillent aujourd’hui à reconstruire la mémoire africaine qui s’était inscrite dans leurs cultes religieux, leurs musiques traditionnelles, leurs arts et leurs techniques. Cette mémoire constitue l’axe d’identification culturelle essentielle de la nouvelle afro-colombianité revendiquée par les mouvements ci-marrons.