HOLLYWOODOO FILMS
PRESENTA:
"LOS HIJOS DE BENKOS"
Este
documental esta dedicado a la cultura africana en
Colombia,
vista y contada a través del prisma de la su
música.
Los ritmos tradicionales nos envían al pasado,
a
los ancestros y al África; la música moderna tocada
por
los jóvenes nos trae al presente, frente a un país
"pluri
etnico y multicultural" lleno de
contradicciones.
En
toda la costa caribe colombiana, los tambores
africanos
resuenan desde el tiempo de la colonia.
Primero
hubo la Cumbia y el Bullerengue, ritmos
africanos
traídos por los esclavos. Después llego el
Son,
venido de Cuba y que llego a Colombia
hacia 1920. El Son se arraigo en la tradición
afro-colombiana
mas profunda : la de los descendientes
de
los negros cimarrones que se rebelaron contra la
esclavitud.
En
Palenque de San Basilio, pueblo cimarrón fundado en
el
siglo XVI, el SEXTETO TABALA (que significa
"tambores
de guerra" en créole afro-colombiano) toca
el
"Son Palenquero" desde hace mas de 50 años.
Pero
la historia de Palenque no se para : del tronco
de
la tradición crecen rápidamente las ramas de la
modernidad.
Hoy, los negros cimarrones de Palenque
migran
hacia las grandes ciudades vecinas ( Cartagena,
Barranquilla),
buscando un futuro mejor. Es en
Cartagena,
ciudad colonial que fue uno de los mas
grandes
puertos negreros, que nació la nueva música
afro-colombiana
: la Champeta, mezcla tórrida de
Soukous
africano, des ritmos colombianos y de
influencias
caribeñas ( Socca, Calypso, reggae...).
Música
exclusiva de los pobres y desheredados de la
ciudad,
la Champeta a impuesto una nueva modernidad.
Salsa
y Son Cubano pasaron al olvido; la música
africana
fue el detonador de un extraordinario
movimiento
musical, despertando el fuego de la memoria
ancestral.
Lejos
de las grandes casas disqueras de la capital,
algunos
campesinos negros construyeron las bases del
movimiento
musical de la Champeta. En búsqueda de
estrellas
baratas, emplearon a la juventud local, los
muchachos
de las pandillas callejeras para grabar los
éxitos
del soukous criollo : vendedores de esquina o
aventureros
de todo tipo, ellos cantan la vida
cotidiana
de su barrio sobre los ritmos de moda en el
Zaire
o en Nigeria.
Los
reyes de la Champeta no tienen palacio, los
recovecos
de su reino, son las playas y las calles de
Cartagena.
Ellos son reyes de una Colombia marginal,
que
muchos colombianos ignoran o desconocen : la
Colombia
Africana.
LES FILMS DU VILLAGE
Presents :
" BENKOS' SONS"
Ce
film est consacré à la culture africaine en
Colombie,
vue et racontée à travers le prisme de leur
musique.
Les rythmes traditionnels nous renvoient au
passé,
aux ancêtres et aux liens avec l'Afrique; la
musique
moderne jouée par les jeunes, nous ramène au
présent,
face à un pays "pluri-ethnique et
multiculturel"
plein de contradictions.
Sur
toute la côte caraïbe colombienne, les tambours
africains
résonnent depuis le temps de la colonie.
D’abord
il y a eu La Cumbia et le Bullerengue, rythmes
africains
ramenés par les esclaves au temps de la
colonie.
Ensuite il y eut le Son, musique
venue de Cuba qui est arrivée en Colombie vers 1920.
Il s'est enraciné dans la tradition
afro-colombienne
la plus profonde : celle des
descendants
des noirs marrons qui fuyaient
l'esclavage.
À Palenque de San Basilio, village marron
fondé
au XVI° siècle, le SEXTETO TABALA (qui signifie
"tambours
de guerre" en créole afro-colombien) joue du
"Son
Palenquero" depuis plus de 50 ans.
Mais
l'histoire de Palenque ne s'arrête pas là : du
tronc
de la tradition poussent a toute allure les
branches
de la modernité. Aujourd'hui, les noirs
marrons
de Palenque inondent les grandes villes
voisines
( Carthagène, Barranquilla) à la recherche
d'un
avenir meilleur. C'est à Carthagène, cité
coloniale
qui fut l'un plus grands ports de
l'esclavage,
qu'est née la nouvelle musique des noirs
colombiens
: la Champeta, mélange torride de Soukous
Zaïrois,
de rythmes afro colombiens et d'influences
caraïbéennes
( Socca, Calypso, reggae...).
Musique
exclusive des pauvres et déshérités de la
ville,
la Champeta a tout balayé sur son passage.
Salsa
et Son Cubain passèrent aux oubliettes; la
musique
africaine fut le détonateur d'un
extraordinaire
mouvement musical, réveillant le feu
d'une
mémoire ancestrale enfouie.
Loin
des grandes maisons de disques de la capitale,
quelques
paysans noirs fraîchement débarqués en ville
ont
jeté les bases du mouvement musical de la
Champeta.
A la recherche de stars bon marché, ils ont
puisé
dans le réservoir de la jeunesse locale désœuvré
pour
enregistrer les succès du Soukous créole : caïds
des
rues ou vendeurs à la sauvette, ils chantent tous
la
vie quotidienne de leur barrio sur des rythmes en
vogue
au Zaïre où au Nigeria.
Les
rois de la Champeta n'ont pas de palais, les cours
de
leurs royaume, ce sont les plages et les rues de
Carthagène.
Ils sont rois dans une autre Colombie
marginale,
laissée de côté, que même les Colombiens
ignorent
: la Colombie Africaine.